NOUVELLES d’OUTRE-MER : HAITI ET MADAGASCAR

Rolande, Marie-Thérèse, Geneviève, Mayra, et Cam Thuy ont déposé leurs valises à Port au Prince pour la fondation de la nouvelle communauté de la Providence en Haïti. A leur arrivée, les Pères de St Jacques leur a réservé un accueil joyeusement fraternel. C’est de Port-au Prince que la nouvelle communauté nous parle de ses premiers pas sur cette terre d’Haïti. Les unes venant de France, d’autres d’Afrique, d’Amérique Centrale ou du Vietnam. : Laissons maintenant la parole aux sœurs de la communauté.

« Les Pères de St Jacques sont à pied d’œuvre dans la reconstruction et la construction d’écoles, de dispensaires et d’églises. Sans perdre de temps, nous visitons avec eux ces lieux de mission encore marqués par le séisme de 2010.

Le 2 février, comme dans toute l’Eglise, la Conférence Haïtienne des Religieux(ses) avait organisé une messe de clôture de l’année de la Vie Consacrée. Ce temps fort de célébration a permis de rencontrer des frères et sœurs et de tisser des liens fraternels. Pour entrer dans la réalité de l’Eglise haïtienne, le père responsable de la formation des séminaristes, nous a demandé d’animer une matinée avec eux : échanges intéressants, vécus dans la simplicité et la joie. Pour faciliter notre insertion, nous nous initions au créole à raison de 6 heures par semaine. Nous nous intégrons peu à peu dans notre projet missionnaire avec les Pères de St Jacques. C’est le moment de la découverte et de l’adaptation. »

Fianarantsoa

Elisabeth, de retour à Madagascar, nous transmet des nouvelles depuis son arrivée. Elle a rejoint Judith et Géraldine, en attendant l’arrivée toute prochaine de Marie-Louise :

« Tout d’abord le déménagement et l’aménagement dans la nouvelle maison où il nous a fallu faire disparaître la poussière de ciment sans aspirateur ! et de passer coups de balais et de serpillère…

Au cours d’une fête de quartier, nous avons procédé à la bénédiction de la maison, en présence de plus de 400 personnes dans notre cour.

C’est le temps de la construction de notre vie fraternelle en communauté, avec la particularité des jeunes en stage dans la vie religieuse et en études pour d’autres. Dans ce contexte interculturel, cela suppose de nous asseoir ensemble, pour nous parler, nous expliquer, nous pardonner, pour continuer la route ensemble dans la paix et répondre à l’exigence de communion que demande l’Evangile. Inutile de vous dire que c’est toujours à reprendre !

Nous commençons la « Bibliothèque de rue » avec Géraldine et 2 jeunes. Plus de 30 enfants viennent vivre ce temps dans la cour. Nous les rejoignons avec des livres et une natte pour nous asseoir par terre. Les jeunes malgaches font l’animation : lavage des mains pour prendre soins des livres (peu d’entre eux existent en malgache), une jeune raconte une histoire en stimulant la participation des enfants, lesquels prennent un livre, le feuillettent et essaient de comprendre.

Je peux maintenant dégager du temps pour exercer mon métier d’infirmière avec une sœur de St Vincent de Paul, médecin depuis 50 ans à Madagascar. Dans notre équipe aussi : une infirmière à la retraite et un médecin, malgaches tous les deux. Nous rejoignons les malades dans les quartiers en difficulté. Avec une autre sœur, infirmière depuis plus de 30 ans, nous allons dans un village de lépreux pour des consultations.

En communauté, nous cherchons à nous organiser pour mieux connaître les personnes du quartier, en étant attentives à celles qui pourrons collaborer avec nous.

 

communauté d’Haïti et Elisabeth Magnan de Madagascar

Comments
  • Karla Valladares
    Répondre

    Bon courage à chacune dans votre insertion.

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